samedi 6 novembre 2010

Le 31 octobre, tous les chats sont noirs...

Il y a une semaine, dans les rues de Montréal, un seul sujet occupait toutes les conversations et, en tendant l'oreille (après avoir relevé la partie latérale de son bonnet de laine doublé polaire qui fait également office de boule quies), on pouvait entendre : "Tabernacle, j'ai pas encore trouvé mon costume pour Halloween...", "T'as tu acheté le make up rouge et noir pour ta face de Dracula ?", "J'pense que j'vais refaire le cowboy comme l'année passée".

HALLOWEEN...

La PARTY par excellence. La fête parmi les fêtes.  Où tous les Montréalais se retrouvent dans les magasins de déguisements en quête d'identité temporaire. Où les friperies retrouvent leurs lettres de noblesse. Où les bouloches sur les vestons, les rayures vertes à carreaux beiges sur les chemisiers et les trous dans les collants s'affichent fièrement, l'espace d'une nuit. Halloween... Où les adultes louchent sur les costumes des enfants qui, pour une question de taille, ne seront pas racketés entre deux "Trick or Treat"... Où une sorcière taxe une clope à un Télétubbies, un rat d'opéra tape la discute avec Choubaka, Sue Ellen boit un verre avec le Joker et une Tortue Ninja embrasse à pleine bouche le capitaine Stubing de la Croisière s'amuse...


Voilà donc à quoi a ressemblé notre premier Halloween en terre québécoise. Avec, en prime, les premiers flocons de neige magnifiquement menaçants pour le maquillage de Tiffany et ma couleur (mon coloc venait tout juste de me faire les racines...). Et une soirée chaleureuse et arrosée (chez le capitaine Stubing d'ailleurs) où l'on n'avait qu'une envie, danser avec le diable au clair de lune ! (Jusqu'à la visite de deux agents de police à qui ont failli se faire complimenter sur leur costume...)

Bref, Freaks and Love...

vendredi 15 octobre 2010

IKEA... maSutra

Bonjour à tous!

Cela fait plus d'une semaine déjà que j'ai délaissé mon petit blog donc j'ai décidé de revenir en force avec un sujet un peu plus underground (ou plutôt underbelt...) mais dont la conclusion abordera une cause plus noble, "l'égalité homme/femme en Suède, mythe ou réalité ?"

Tout commence lorsque Tiffany, Jean-Marc (mon coloc) et moi-même décidâme d'aller chez IKEA en métro+bus pour acheter une penderie pour ma chambre, un cadre de lit pour Tif et une tonne de babioles qui à l'unité ne sont pas chères mais qui, se liguant dans un gros sac bleu (futur sac à linge sale) telle une armée au cri de guerre "Contre Pour la vie chère" réduisent à néant les 10 billets de 20 dollars qui faisaient une petite merguez partie tranquille dans mon porte-monnaie...

Bibelots de satan...

De retour chez Tiffany, on décide tout naturellement de monter son cadre de lit à l'aide du guide de montage... Et là, à 23h00, dans une ambiance tamisée, après une journée épuisante (je ne peux pas vraiment dire de "boulot", ce serait un mensonge suicidaire qui me ferait passer pour la copine "un peu mytho", "dont il ne faut pas croire tout ce qu'elle dit, mais gentille globalement"...), Tif et moi nous mettons à monter un cadre de lit en pin en toute innocence, sans nous douter des propos biaisés et résolument graveleux qu'allait entrainer cette activité.

"Il faut que tu glisses le gros bout dans le petit trou"
"MMMmm mince, ça rentre pas : tu n'aurais pas un truc pour taper dessus ?"
"Euh, attends, je vais le tourner à la main... Là, ça rentre, je crois que ça va être bon"
"Ne l'enfonce pas trop fort sinon ça va se décoller!"
"T'inquiète pas ça a l'air solide..."
"Attends, mets-toi là, je vais attacher les 2 parties et tu les tiendras pour ne pas qu'elles tombent"...

(pour des raisons d'anonimat, aucun nom ne sera révélé dans ce scenario)

Comme vous pouvez le voir, un montage de cadre de lit peut rapidement nous amener sur une pente dangereusement sensuelle (surtout quand les protagonistes sont d'aveuglantes beautés blondes et fatales). Donc pour nous, le problème ne s'est pas vraiment posé :-\

Concernant le véritable sujet de fond de cet article, j'aimerais attirer votre attention sur les schémas des manuels de montage IKEA qui sont tout de même excessivement sexistes. Tout d'abord, les personnages principaux sont toujours des hommes. Mais, lorsqu'il monte une armoire de 120 kilos, le héros a besoin de l'aide d'une personne supplémentaire qui s'avère, dans le manuel, être une femme (bah oui, tous ses potes sont allés à la pêche ou boire une bière donc il ne reste plus que bobonne).  Et là, on peut voir notre pauvrette tenir une porte (pendant que Lui visse une pièce avec 2 bras en métal et un loquet coulissant qui ressemble à un insecte qui n'existe que dans une parcelle de 2 hectares au fin fond de l'Amazonie. Sur une autre image, Elle soulève le meuble du bout des doigts comme si elle sortait d'une french manucure pendant que Lui se sert de tous les muscles de son corps pour mettre l'armoire sur pied. En bref, elle sert à pas grand chose et ne touche JAMAIS les outils!

Alors, ça me fait réfléchir... Comment le plus gros industriel du pays le plus en avancé en terme l'égalité des droits homme/femme peut-il publier des manuels aussi rétrograde? Sachant en plus que la proportion de femmes vivant seules qui se montent ses meubles comme une grande est en constante augmentation ? (Ok, ne me demandez pas la source, je ne l'ai pas...) C'est assez déroutant mais est-ce assez pour m'interdire d'aller acheter les petites babioles faussement pas chères chez IKEA ? A méditer...

Je vous laisse, je pars construire mon réseau social !
Gros bisous à tous

PS : Vu le climat actuel en France, j'ai décidé pour ce post de faire la grève des images.

mercredi 6 octobre 2010

Le jour des enfants...

... c'est mercredi, mais pas ici. Donc aujourd'hui, il y a encore des enfants dans les écoles. Comment est-ce que je peux vous le prouver ? En image évidemment... Il me suffit tout simplement d'aller sur le pas de ma porte (en pijama), de lever la main droite et de prendre une photo (OK j'avais un appareil dans la main et non une main bionique photoprotétique) de l'établissement scolaire qui se trouve juste en face de chez moi.


Et là vous vous dites, qu'elle chance d'avoir, en face de chez soi, une institution où le savoir fait grandir les générations futures comme un grand verre de lait. Et bien... peut-être parce que de cet angle, vous ne pouvez pas voir la cour dans laquelle ces jeunes esprits savent parfaitement oublier les "En rang!", "Chut!", "Tous à vos copies!", "Il faut du travail, encore du travail, toujours du travail!" (Qui était le sloggan qu'une de mes profs d'histoire avait affiché en grand dans la classe. Il y avait une conclusion à cette amplification mais j'ai oublié... Trop concentrée sur le cours (maman, lis bien cette phrase).
Voilà donc la cour :


L'unique avantage c'est que j'ai un terrain de basket à disposition en dehors des heures d'ouverture de l'école (Oui, la cour est alors ouverte au public) et que je vais pouvoir aller mettre 2, 3 paniers avec une pote rencontrée à l'auberge de jeunesse qui habite à 100 mètres. (ouais, génial entre novembre et avril...) Le deuxième unique avantage, expliqué par mon coloc Jean-Marc, c'est que comme on est situé en face d'une école, notre rue est déneigée en priorité. Je n'aurais donc pas à user démesurément de la pelle à neige...

Même si les enfants travaillaient le mercredi, je voulais vous parler de leurs activités extra scolaires (on dirait que la transition se fait parfaitement naturellement). En fait, il y en a une qui a retenu mon attention : le football américain. Je pensais qu'un sport aussi violent bien qu'extrêmement stratégique était pratiqué à partir de mettons, 18 ans (que tu es naïve) mais NON! Il y a bien des enfants qui s'entrainent. Un peu comme pour tous les sports, en fait... Au risque de me répéter, la preuve en image.


N'hésitez pas à cliquer pour agrandir l'image et vous verrez que les joueurs sont petits car ce sont des enfants (et non parce que j'ai pris la photo de très loin...) Quand on sait que l'espérance de vie des joueurs professionnels de football américain est d'une cinquantaine d'années, c'est vrai qu'il vaut mieux commencer tôt...

Au moins, avec Tif, on aura pas ce problème même si on porte parfois un costume similaire...

 (tous droits réservés. Agence Migonney Créa Design BM)

Bon mercredi à tous et à bientôt !

dimanche 3 octobre 2010

Montréal, ville des chats...

Bonsoir à tous!

Dimanche soir... quand la déprime pré-lundi/début de semaine/5 jours à travailler avant le we nous enveloppe de son grand manteau mélancolique... Lorsque la perspective du bureau nous arrache un soupir de résignation et écrase tout l'enthousiasme du samedi soir... Une seule solution... Une Belle Gueule (bière québécoise) bien fraiche et un Justin Timberlake en fond sonore (le fond sonore peut bien évidemment varier en fonction des affinités de chacun). Si en plus on ne travaille pas le lundi, ça aide... héhé

OK, vous devez vous dire "Génial, elle parle de chat dans son titre et elle change complètement de sujet" comme dans Lost saison 2 où le monstre de fumée noire qui aspire les rescapés sous terre a été TOTALEMENT effacé du sénar...


Et bien non, le sujet des chats de Montréal ne sera pas grossièrement mis de côté pour un quelconque article sur les biscottes. Au risque même de copier Tif...
Donc à Montréal, nos amis les félidés sont dans la place (Tout baigne) et sont partout. Certains se mettent même en mode caméléon pour ne pas qu'on les repère. Petits vicieux.


D'autres traversent la rue hors du passage clouté. Bel exemple pour les enfants...

(Attention, c'est un peu "Où est Charlie" sur cette photo)

Enfin, certains pénètrent même dans les appartements de leurs voisins et c'est comme ça que nous accueillons de temps en temps une petite squatteuse à poils bigarés. Je ne l'ai pas prise en photo mais je vous mets une photo de mon appart (c'est au 1er de l'immeuble à brique rouge avec l'escalier bleu). COOOOL!!


En fait, j'ai plus trop envie de parler de chat (pardon Alexia...) mais plutôt de ma petite vie : j'ai accroché mes premières cartes sur le mur de ma chambre et acheté mon premier poster de Walk the Line qui est plutôt pas mal non ?
Ca me rappelle les heures que nous passions dans le van avec mon groupe les Pantie Demons sur la route 66... Nous étions jeunes en ce temps là, la vie devant nous et déjà de sacrées casseroles. Ah Bud, Billy et Joe... Que sommes-nous devenus...
NOT! J'ai bien aimé le film et les couleurs déchirent c'est tout!

Bon dimanche à tous! (Euh plutôt bonne nuit...) Et bon courage pour lundi!!

samedi 2 octobre 2010

Premier mot !

La peur de la page blanche... Quand j'ai créé ce blog il y a 2 semaines, j'avais plutôt peur du premier commentaire. Du premier mot. (Tiens. Impression. de déjà. vu. sur le style.)

Ok, je dois avouer que le design (industriel) du blog a d'abord été l'objet de cas de conscience assez violents... Arrière plan thématique (Forêt de feuillus aux couleurs chaudes, drapeau québécois répété à l'infini, canoé arrimé sur le toit d'un van GMC, castor à l'ouvrage, caribou de passage, canard colvert sauvage...), papier peint psychédélique (qui a toutefois tendance à renforcer le côté soporifique du texte), ambiance bucolique à tendance nippone (laissée à Tif) et j'en passe (ouf). Bref après une vingtaine d'essais, j'ai opté pour l'autentique cabane au Canada ! Après 2 ou 3 (12...) tests de polices, mon blog était monté!

Maintenant, il faut raconter des choses dedans. Des trucs drôles et poignants avec des sentiments et une fin haletante qui donne envie de revenir. Il y aura aussi des illustrations car certains ne lisent que les images. Par exemple, des photos de nous dans un bar où les cocktails sont servis dans des bocaux qui provoquent des cuites précoces.


Je vais essayer de rattraper le temps perdu et Tif qui a pris pas mal d'avance. Ca fera un deuxième son de cloche de nos pérégrinations (en mieux écrit;) Blague Tif... Euh... Blague... Héhé... Euh Tif... REGARDE, ya un Caribou derrière toi!!!
Oui, il y aura pas mal d'humour...

Bref, I'm back! Je n'ai pas donné beaucoup de nouvelles ces trois dernières semaines mais désormais, je garde le contact et vous saurez tout avant même que ça ait lieu. Pour finir ce premier article (oui, ce mot me plait bien), je voudrais remercier (ça me rappelle quelque chose...) ceux qui donnent des nouvelles malgré mon silence radio (ça fait vraiment plaisir!!) et ceux, comme moi, qui veulent en donner mais n'ont pas forcément le temps ou un peu peur du premier mot...

Il ne me reste plus qu'à vous dire : (Et là, l'adéquation entre l'image et l'idée est poussée à son paroxisme...)

Bonne lecture!